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Pauvre petit mine... |
Pauvre petit mine, Tu ne seras plus là À chaque matin À te lécher les babines Pendant que j'avale ma toast au beurre de peanut. |
Lorsque tu es arrivé dans ma demeure, Je ne pensais pas réussir à t'endurer. En un seul mois tu as mangé mon canapé, Trois paires de pantoufles, toutes mes bas et mes souliers. Même une armée n'aurait pas fait pire. Par chance que je t'ai dégriffé Avant que ma table de cuisine soit toute trouée Et que mes plantes te servent de pâté. Tu peux dire que tu m'en as fait voir de toutes les couleurs Personne n'aurait pu prédire Qu'un jour je pleurerais ton départ Comme si mon père était mort.
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Pauvre petit mine, Tu ne seras plus là À chaque matin À te lécher les babines Pendant que j'avale ma toast au beurre de peanut |
Tu étais mon réveil matin, Le premier sourire de ma journée. Tu endurais toutes mes sautes d'humeur Sans rouspéter. Je pouvais te confier tous mes secrets, Sans que tu puisses les répéter.. Même si parfois je devais te disputer Tu savais te faire pardonner Lorsque tu grimpais sur mes genoux Avec tes beaux yeux doux. Lorsque je partais tu étais toujours inquiet Et je te quittais en me pilant sur le coeur
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Pauvre petit mine, Tu ne seras plus là À chaque matin À te lécher les babines Pendant que j'avale ma toast au beurre de peanut
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Tu auras été mon copain le plus fidèle. Celui qui aura le plus usé mon lit. Tu n'avais pas le droit me quitter! Pourquoi t'es-tu jeté Sous les roues de l'auto du boucher? Était-ce pour te venger Parce qu'il refusais que tu entres chez lui? Tu aurais du voir son visage lorsqu'il m'a ramené Ce qu'il restais de tes os. Qu'il avait ramassé à la pelle. Tu ne peux pas savoir comment tu me manques mon beau.
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Pauvre petit mine, Tu ne seras plus là À chaque matin À te lécher les babines Pendant que j'avale ma toast au beurre de peanut |
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