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La flamme est allumée,
Prête à t'accueillir,
Toujours là pour t'écouter,
Jamais pour te juger,
Mais comprendre,
Entendre et apprendre,
Ce que tu peux apporter,
Ce que tu as à dire.
N'aie pas peur,
Ouvre ton coeur,
Partage ta vérité,
Ce que tu as à dire
Allongera le mèche et la cire
De la flamme allumée,
Pour que d'autres comme toi
Ajoutent leur voix
À la tienne
Et à la mienne.
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L'écriture ça ressemble à un feu de foyer.Pour allumer le feu, il faut une étincelle. Cette étincelle c’est l’inspiration qui nous pousse à se jeter sur le clavier pour écrire un roman. Pour tenir la flamme allumée, il faut ajouter les bûches de l’imagination qui nous aident à trouver les mots, assembler les phrases et construire des chapitres.
Il arrive parfois que le vent souffle et qu’il menace d’éteindre la flamme. Le doute s’installe. On est convaincu que notre histoire n’est plus intéressante et qu’elle ne vaut pas la peine d’être publiée. Le goût de tout abandonner nous tenaille.
Puis le vent tombe, la flamme reprend de la vigueur, on ajoute une bûche, la confiance revient et on recommence à croire qu’il faut aller jusqu'au bout de nos idées. Et un beau jour, on dépose la dernière bûche, la dernière ligne, le dernier point final.
C’est terminé.
Il ne reste plus qu’à se reposer pour profiter de la chaleur de feu de l'écriture.
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Il était une fois des voyelles bien déprimées
Qui décidèrent de voyager.
Sur leur passage,les consonnes en furent tout étourdies,
Certains points perdirent leurs lettres majuscules,
Ils décidèrent de se déguiser en points de suspension.
Les accents se jetèrent sur des lettres qu'ils rêvaient de chapauter depuis fort logntemps.
Les apostrophes tombèrent sur le dos
Pour devenir des virgules.
Alors, les vraies virgules en profitèrent pour disparaître.
Puis les alinéas se regroupèrent,
Et les paragraphes perdirent pied.
Les phrases cherchèrent leurs noms, verbes et adjectifs.
Il était trop tard, les mots avaient perdus tout leur sens.
Quelques lettres de l'aphabet profitèrent du charivari.
Elles se hissèrent à la tête des phrases,
Et elles commencèrent à donner des ordres.
Ce petit coup d'état déclancha une révolution.
Fini les règles de grammaire,
Les accords,
Et les exceptions.
Désormais le français sera accessible à tous!
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La vie La naissance,
Le matin de la vie,
Avec la résonance
De son premier cri,
La nécessité
De déranger
Pour satisfaire
Ses besoins primaires.
La jeunesse,
Le verdissement de la vie,
Avec les manifestations
Des ses renvendications!
L'effronterie
De brûler toutes les étapes
Avec des idées pleines de prouesses
Qui rêvent de nous faire changer de cap.
La quarantaine,
La mi-temps de la vie,
Avec la migaine
De la course débile du boulot,
Bébé, dodo, bungalow.
Le sommet de la carrière
Avec le miroir de ses paradis
Et la face cachée de ses chimères.
La retraite et la vieillesse.
Le dernier sprint de la vie,
Avec le repos du guerrier.
La maturité de la sagesse
Que l'on consulte avec appétit.
Le temps difficile à tuer
Entre les visites éloingnées
D'un enfant trop pressé de s'en aller.
La fin du voyage.
La vie qui bascule sur le rivage
De la mort,
Avec l'espoir d'un monde meilleur.
La vie qui accepte de s'ensevelir
Au creux des souvenirs
Des êtres qui pleurent
La dernière procession du corbillard.
La vie qui nous bouscule
Comme un chien dans un jeu de quilles,
Avec ses imprévus et ses détours,
Du crépuscule
Jusqu'au dernier souffle.
La vie qui retire les joies sans laisser de restes
En retour.
La vie que l'on déteste
À n'en plus rien savoir.
La vie qui donne des espoirs.
La vie qui scintille.
La vie que l'on aime,
Comme une bonne bouffe
De fin de carême.La vie fragile
Et malhabile,
Qui nous est prêtée,
Et qui nous invite à conjuguer
Des rêves, des gestes, des visages, des coeurs
Et des petits bonheurs.
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De gauche à droite: M. Pierre-Ozias Gagnon, Le dévoilement de la page
éditions pour tous, Mme Denise Tremblay- couverture du roman
Blanchette, conseillère municipale du district
de Cap-Rouge, Fabien Lecours, auteur.
Le bonheur de la famille de l'auteur La séance de signature
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